
Le contexte
Rédiger une thèse demande un travail colossal… Si vous vous y attelez actuellement, cela signifie que vous travaillez sur votre projet de recherche depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Désormais, il est temps de coucher tout ceci sur papier. Cet exercice est souvent générateur de stress, car votre mémoire sera évalué et peut-être même critiqué par un jury d’experts de votre domaine. D’où l’intérêt de savoir montrer vos travaux sous leur meilleur jour.
Un mémoire de thèse comprend généralement 200 à 300 pages, que vous rédigerez en un minimum de 3 mois. Aussi courageux que vous soyez, il y a de quoi être intimidé. Planification, rédaction, création d’illustrations scientifiques, relectures et allers-retours avec votre encadrant sont les étapes qui jalonneront votre projet. Mais comment aborder ce travail ?
Notre approche
L’Institut Polytechnique de Paris regroupe 6 écoles d’ingénieurs : École polytechnique, ENSTA Paris, École nationale des ponts et chaussées (ENPC), ENSAE Paris, Télécom Paris, Télécom SudParis. Ce mois-ci, l’un de nos coachs forme à distance 8 doctorants de l’IP-Paris à la rédaction de thèse en anglais. Cette formation à la rédaction de thèse, qui a lieu en visio et s’étale sur 5 matinées, est destinée à un public international. Communiquer en anglais représente un défi supplémentaire, mais notre coach a donné l’occasion aux participants de commencer à écrire ou réécrire certaines parties de leur manuscrit via des exercices sur-mesure. Les doctorants analysent également de nombreux extraits de thèses pour en faire ressortir des bonnes pratiques. Ils apprennent à mieux cerner les attentes de leur jury, planifier leurs tâches en amont, connaître les erreurs communes à éviter en anglais… Ainsi, ils disposent de toutes les compétences nécessaires pour produire un manuscrit de qualité.
Notre intervention
En tout, depuis 4 ans, 5 sessions de cette formation à la rédaction de thèse sont organisées durant chaque année scolaire. Ainsi, une quarantaine de doctorants prennent part à cette formation entre les mois de septembre et de juin. Une partie des sessions sont animées en présentiel, sur 3 jours, les autres en distanciel, sur cinq demi-journées.
Les retours des participants sont enthousiastes :
« It was really great! I learned plenty of things. Moreover, I had the opportunity to work with my own thesis material, which is a banger! Can’t be better in my opinion. Thanks. »
« The program was great, good length, and very pertinent. It was a very dynamic course that kept you engaged and involved, which significantly helped me retain the information. »
Alors oui, écrire une thèse en anglais est un défi de taille, surtout lorsqu’on n’est pas soi-même un « native speaker »… Mais avec de l’organisation et de la méthode, tout est possible !