Préparer l’avenir de la recherche rwandaise : l’IA au service de la rédaction scientifique

« Publier ou périr » est une pression que subissent tous les chercheurs académiques. Pour les scientifiques africains, des défis supplémentaires se posent : un accès limité aux outils, moins d’opportunités de publication et une visibilité réduite. Chez Agent Majeur, nous nous sommes associés à l’Université suédoise des sciences agricoles et à l’Université du Rwanda pour proposer un atelier de pointe « Rédiger avec l’IA » destiné à 25 scientifiques agricoles rwandais.

Le contexte

Déjà sous-représentés dans les revues internationales de premier plan, les chercheurs africains risquent de prendre davantage de retard alors que l’IA s’intègre partout dans les activités de recherche. Pour les chercheurs rwandais, maîtriser l’IA est essentiel pour acquérir une visibilité internationale.

Avec l’Université suédoise des sciences agricoles et à l’Université du Rwanda, nous avons organisé un atelier innovant, « Rédiger avec l’IA », dispensé en ligne à 25 chercheurs rwandais.

Notre approche

L’objectif était ambitieux : former ces chercheurs aux technologies d’IA avancées, afin de renforcer leurs compétences en communication scientifique, tout en préservant leur intégrité académique.

Chez Agent Majeur, nous œuvrons à donner à chacun les mêmes opportunités. Voici pourquoi cet atelier était proposé à un prix accessible, dans le cadre de notre programme de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE).

Notre contribution

Cet atelier a commencé en démystifiant les LLMs (Large Language models, ou Grands Modèles de Langage en français), ces outils d’IA générative, en expliquant comment ils sont entraînés. L’atelier s’est ensuite concentré sur l’art du prompt, passant d’instructions simples aux exemples Few-Shot et aux techniques avancées comme le Prompt Chaining et Tree-of-thought pour obtenir des réponses précises et de haute qualité.

Toutefois, l’utilisation de ces outils d’IA n’est pas sans risque. Notre formateur a donc présenté les nombreuses limites de ces modèles : biais de leurs données d’entraînement, problèmes de confidentialité et de plagiat, génération de contre-vérités complaisantes ou de données erronées (phénomène connu sous le nom d’hallucination). Sans oublier la « dette cognitive » définie par le MIT—équivalente à s’appuyer sur une béquille quand on n’en a pas vraiment besoin, affaiblissant ainsi ses jambes. Chaque participant a vu quelles mesures pratiques adopter pour atténuer ces risques.

25

chercheurs formés

1

jours de formation intensive

10+

outils d’IA maîtrisés

Des chercheurs équipés pour l’avenir

Les chercheurs sont repartis non seulement avec de la théorie, mais aussi avec une boîte à outils concrète. Ils ont exploré des assistants de recherche IA spécialisés comme Elicit et Consensus pour les revues de littérature, et SciSpace pour naviguer dans des articles complexes. Ils ont également étudié des méthodes intemporelles pour l’anglais scientifique, à la fois pour améliorer leurs prompts et peaufiner les résultats. Un point clé consistait à combiner les forces de différents outils : par exemple, utiliser les LLMs avec des systèmes comme LaTeX pour la précision des équations, tableaux et références, ou Python pour créer des visualisations parfaites.

À la fin de la session, tous les chercheurs étaient équipés pour utiliser l’IA en toute sécurité et avec confiance, une compétence essentielle pour s’imposer dans la compétition scientifique internationale.

Cette formation témoigne de l’engagement d’Agent Majeur envers des chercheurs locaux talentueux souhaitant se hisser au niveau des standards scientifiques internationaux. Et ce n’est que le commencement : d’autres collaborations axées sur l’IA sont déjà en préparation.

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